Programmation préliminaire (PDF)
CONFÉRENCE
La présentation traite de l'importance d'affiner les méthodes de manipulation des souris pour réduire leur stress. Traditionnellement, les souris sont manipulées par la base de la queue, mais de nouvelles méthodes, comme l'utilisation de tunnels ou de mains en coupe, sont plus bénéfiques. Ces techniques, développées initialement par la Professeure Jane Hurst, sont appelées « manipulation non aversive » ou « manipulation à faible stress ».
Les preuves montrent que ces méthodes améliorent les résultats scientifiques et le bien-être des animaux, en augmentant la fiabilité des tests, en réduisant le stress et en améliorant la reproduction.
Les institutions qui ont adopté ces méthodes rapportent une meilleure identification des problèmes de santé, moins d'agressivité des souris et une meilleure satisfaction au travail pour les manipulateurs.
Malgré certaines inquiétudes initiales concernant les coûts ou le temps d'adaptation, il a été démontré que, après formation, ces méthodes ne nécessitent pas plus de temps que les méthodes traditionnelles.
La présentation sera suivie d’une table ronde
Conférencière :
Eve-Marie Charbonneau
Gestionnaire des animaleries et santé animale à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM)
TABLES RONDES
Nous entendons de plus en plus parler de la méthode Low stress en clinique vétérinaire. Cette nouvelle approche priorise le bien-être animal et diminue les risques de morsures pour le personnel de soin. Qu’en est-il de son application en milieu de recherche ? Cette table ronde s’attardera sur l’application du Low stress en animalerie de recherche.
Modératrice : Nadia Desnoyers
Technicienne en santé animale - Décanat de la recherche et de la création | Université du Québec à Trois-Rivières
L’utilisation d’animaux en recherche peut causer à certaines personnes une détresse émotionnelle profonde, surtout lorsque des liens étroits se forment entre le personnel soignant et les animaux, ou lorsque l’euthanasie est effectuée dans le cadre de tâches professionnelles ou de recherche. Il est important de reconnaître que ces sentiments et ces émotions, communément appelés « fatigue de compassion », ne sont pas seulement des réponses légitimes et appropriées au travail avec les animaux, mais lorsqu’ils sont exprimés par les canaux appropriés, peuvent être utilisés pour améliorer et soutenir l’environnement de recherche tant pour le personnel soignant (ou de recherche) que pour les animaux. Cette session met en lumière les enjeux reliés à la fatigue de compassion dans un contexte de programme d’utilisation d’animaux en recherche.
Modératrice : Mme Patricia Lauzon
Coordonnatrice responsable du programme de soins et d’utilisation d’animaux en recherche et en enseignement de l’Université Laval