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Nos invités

Édition 2023 : 29 et 30 novembre 2023

Dr Alexandre Caron est titulaire de la Chaire de Recherche du Canada en Pharmacologie Neurométabolique. Après avoir complété un doctorat en physiologie-endocrinologie en 2015, il a effectué un stage postdoctoral au département de médecine interne du University of Texas Southwestern Medical Center (États-Unis), où il y a développé une expertise en neurométabolisme et en développement de modèles transgéniques. Depuis 2020, il est professeur à la faculté de pharmacie de l’Université Laval et chercheur à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Ses travaux de recherche s’articulent autour d’une meilleure compréhension des mécanismes pathophysiologiques menant au développement du diabète de type 2 et de l’obésité. Son laboratoire combine des techniques de génétique moléculaire, de neurobiologie et de phénotypage métabolique de pointe, et vise à développer de nouvelles stratégies pharmacologiques pour combattre les maladies métaboliques.

Anne-Sophie Allain a gradué d’une maitrise en biologie cellulaire et moléculaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières (Qc, CA) en 2021. Elle a ensuite poursuivi son parcours comme professionnel de recherche dans l’équipe d’Ayman ElAli au CRCHU de Québec-UL dès sa graduation et occupe ce poste depuis 2 ans. Elle a une forte expertise dans la modélisation des pathologies cérébrales chez l'animal et possède une expérience importante dans diverses techniques. Anne-Sophie est impliquée dans la gestion du laboratoire, y compris la supervision des protocoles animaux. Elle fournit également une assistance professionnelle et technique pour soutenir les projets de recherche des étudiants diplômés, participe à l'établissement de nouveaux protocoles et au développement de nouvelles orientations de recherche.

Description à venir

Le Dr François Berthod est professeur titulaire au département de chirurgie de la Faculté de Médecine de l’Université Laval et chercheur régulier au LOEX, Hôpital de l’Enfant-Jésus, Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval.
L’objectif principal de son programme de recherche est d’utiliser les techniques de reconstruction d’organes par génie tissulaire pour modéliser in vitro différentes maladies qui peuvent être induites, ou modulées par le système nerveux, afin de mieux comprendre leur processus évolutif et trouver de nouvelles approches thérapeutiques. De plus, un de ses projets a pour objectif de réparer les lésions des nerfs périphériques grâce au développement d’un tube nerveux produit par génie tissulaire avec les propres cellules du patient.

 

Le Dr. Potus a obtenu sa licence et son master en physiologie animale et génétique en France. En 2012, il a rejoint l'université Laval pour poursuivre son doctorat sous la supervision des Dr. Bonnet et Provencher. Ses travaux doctoraux se sont concentrés sur les origines moléculaires et épigénétiques de l'hypertension pulmonaire.

En 2017, il a effectué un postdoc à l'université de Queen's, Kingston, Ontario. Ses recherches ont abouti à l'identification d'une nouvelle mutation chez les patients atteints d'hypertension pulmonaire, dans un gène impliqué dans la régulation d'un mécanisme épigénétique appelé méthylation de l'ADN.

En 2020, le Dr. Potus a rejoint le groupe de recherche en hypertension pulmonaire à l'université Laval en tant que professeur adjoint. Il poursuit actuellement des recherches translationnelles sur les origines épigénétiques et le rôle de la méthylation de l'ADN dans l'hypertension pulmonaire.

Dre Geneviève Pilon a obtenu son baccalauréat en microbiologie à l’Université Laval en 1998, pour ensuite bifurquer vers la médecine moléculaire lors de sa maitrise et son doctorat dans l’équipe du Dr André Marette à l’Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec. Ayant eu un coup de cœur pour cette équipe, 25 ans après le début de ses études graduées, elle y travaille toujours, désormais en tant que chargée de projets. Au cours de son parcours professionnel, Dre Pilon s’est d’abord intéressée aux processus inflammatoires qui causent la résistance à l’insuline aux muscles, aux tissus adipeux et au foie. Cependant, ces dernières années en recherche lui ont donné l’occasion de revisiter ses notions de microbiologie puisqu’elle s’est plongée dans l’univers du rôle du microbiote intestinal dans le développement de l’obésité et du diabète de type 2. Avec son équipe, elle s’intéresse à comprendre comment notre alimentation peut représenter un allié, ou un ennemi, dans le maintien de l’équilibre des populations bactériennes de notre système digestif et de notre santé métabolique.

Dr Guy Boivin est clinicien-chercheur au CHU de Québec - Université Laval. Il dirige le laboratoire de virologie au centre de recherche en infectiologie. Ses projets de recherche portent sur la pathogenèse des infections causées par les virus respiratoires et les virus herpétiques ainsi que le développement de vaccins, d’agents antiviraux et d’agents immunomodulateurs. Il est impliqué dans l’étude de la réponse immunitaire innée induite au cours de l’encéphalite herpétique et le développement de stratégies immunomodulatrices depuis une vingtaine d’années.

Dre Jocelyne Piret est biologiste de formation. Elle est chef de projets au centre de recherche en infectiologie du CHU de Québec – Université Laval. Ses travaux de recherche concernent la pathogenèse des infections causées par les virus herpétiques ainsi que le développement de microbicides, d’agents antiviraux et d’agents immunomodulateurs. Elle a participé au développement de plusieurs modèles d’infection à herpès chez la souris (infection cutanée, infection vaginale et encéphalite herpétique).

Dre Lisa Topolnik, professeur au département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique de l'Université Laval, est une experte en neurobiologie. Elle a obtenu son doctorat à l'Institut National de Physiologie en Ukraine, puis a effectué deux stages postdoctoraux à l'Université Laval et à l'Université de Montréal. Depuis 2007, elle occupe le poste de professeure à l’Université Laval et travaille actuellement à l'Axe des Neurosciences du CRCHUQ-CHUL. Le programme de recherche de Dre Topolnik explore en détails le fonctionnement du système nerveux central, allant des gènes aux circuits neuronaux. Son équipe utilise une variété de techniques de pointe, telles que l'électrophysiologie cellulaire, l’imagerie intravitale et les manipulations ciblées de populations neuronales clés chez les rongeurs génétiquement modifiés. Les travaux récents de son équipe ont mis en lumière l’importance cruciale de la désinhibition corticale dans certaines formes de la mémoire et des déficits cognitifs, ouvrant ainsi la voie à des perspectives thérapeutiques prometteuses pour les troubles de la mémoire.

Dre Mariana Baz est professeure adjointe à l'Université Laval depuis 2022. Elle est également titulaire de la Chaire de recherche Sentinelle Nord sur les « Virus respiratoires à l'interface animal-humain: Émergence et contrôle », ainsi que de la Chaire de recherche du Canada sur les « Virus pré-pandémiques et pandémiques et stratégies thérapeutiques » au sein de la même institution. Dre Baz est directrice associée du laboratoire de niveau de confinement 3 (NC3) au Centre de recherche en maladies infectieuses (CRCHU de Québec-Université Laval). Avant d'occuper son poste actuel, Dre Baz était chercheuse principale et chef de la division de la sensibilité aux antiviraux au Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la référence et la recherche sur l’influenza à l'Institut Peter Doherty des maladies infectieuses et immunitaires (Université de Melbourne), à Melbourne, en Australie.

Dre Baz a été formée en Uruguay (licence en biochimie), au Canada (maîtrise et doctorat) et aux États-Unis (post-doctorat). Elle est une virologue expérimentée dans la pathogenèse, la transmission, les thérapies antivirales et le développement/évaluation de vaccins pour les virus respiratoires pandémiques ou avec un potentiel pandémique. Son laboratoire se concentre sur l’élucidation des mécanismes moléculaires impliqués dans l'adaptation des virus respiratoires de mammifères, l'amplification et la transmission de maladies des animaux à l'homme. De plus, son laboratoire s’intéresse aux nouvelles stratégies thérapeutiques contre des virus respiratoires, incluant les virus de l’influenza saisonnière et pandémique, les coronavirus saisonniers et le SARS-CoV-2, en utilisant différents modèles in vitro, ex vivo et des modèles animaux tels que les souris, hamsters et furets, représentant des populations à haut risque (immunosupprimées, obèses, âgées et autres).